Les aiguilles tournent sans cesse. Les secondes, les minutes, les heures s'égrainent...
Le printemps est enfin là. Combien de temps ai-je passé dans cette pièce sombre ? Je remonte lentement à la surface, timidement, comme si j'avais peur de l'extérieur. Soleil, lumière aveuglante mais au combien revitalisante. Je t'ai attendue, tellement attendue ...
La Soleil disparait et laisse place à la Lune, si belle et si gracieuse. Mais que suis-je dans ce monde de ténèbres ? Le noir m'oppresse, et mes terreurs d'enfant surgissent. Je les croyais balayées, effacées par la lumière. Mes peurs, mes doutes, mes regrets, m'envahissent et ravagent mes derniers éclats de joie. Comment pourrais-je dormir ? Les pensées sombres tourbillonnent en moi, et me laisse épuisée, le regard vide, les cheveux emmêlés et le tissu de mon oreiller noyé. Les tristesses s'entassent, et au petit matin, se font toutes petites dans un coin de mon esprit torturé.
Soleil réparateur, sourires enjoleurs et rires rassurants.
Crépuscule étouffant et nuit effrayante.
Comment cesser ce combat incessant ? Détruire ce que le ciel donne, regretter le Début, nier les sentiments extérieurs. Arriver à un point de non retour.
Ô combien il est si facile d'arriver à des conclusions funestes ! Et Toi, oui Toi, qui ne comprends pas pourquoi Il t'a abandonné ! Toi qui affirme que je ne peux te comprendre ! Sais Tu que je suis en train de me noyer comme Il s'est noyé ? Te rends Tu compte que Tu me détruis ?
Sans mes mots, sans Eux, sans ma peur de partir, c'est sur les plaines de lumière que tu retrouverais ton père disparu et ton amie détruite.
Le printemps est enfin là. Combien de temps ai-je passé dans cette pièce sombre ? Je remonte lentement à la surface, timidement, comme si j'avais peur de l'extérieur. Soleil, lumière aveuglante mais au combien revitalisante. Je t'ai attendue, tellement attendue ...
La Soleil disparait et laisse place à la Lune, si belle et si gracieuse. Mais que suis-je dans ce monde de ténèbres ? Le noir m'oppresse, et mes terreurs d'enfant surgissent. Je les croyais balayées, effacées par la lumière. Mes peurs, mes doutes, mes regrets, m'envahissent et ravagent mes derniers éclats de joie. Comment pourrais-je dormir ? Les pensées sombres tourbillonnent en moi, et me laisse épuisée, le regard vide, les cheveux emmêlés et le tissu de mon oreiller noyé. Les tristesses s'entassent, et au petit matin, se font toutes petites dans un coin de mon esprit torturé.
Soleil réparateur, sourires enjoleurs et rires rassurants.
Crépuscule étouffant et nuit effrayante.
Comment cesser ce combat incessant ? Détruire ce que le ciel donne, regretter le Début, nier les sentiments extérieurs. Arriver à un point de non retour.
Ô combien il est si facile d'arriver à des conclusions funestes ! Et Toi, oui Toi, qui ne comprends pas pourquoi Il t'a abandonné ! Toi qui affirme que je ne peux te comprendre ! Sais Tu que je suis en train de me noyer comme Il s'est noyé ? Te rends Tu compte que Tu me détruis ?
Sans mes mots, sans Eux, sans ma peur de partir, c'est sur les plaines de lumière que tu retrouverais ton père disparu et ton amie détruite.