thil

Rêve ta vie en couleur ...

Vendredi 7 mai 2010 à 20:36

http://thil.cowblog.fr/images/vacpaques076.jpg

"
Heftur með gaddavír í kjaftinum sem blæðir mig...
Er orðinn ryðguð sál,
Rafmagnið búið,
Mig langar að skera,
Og rista sjálfan mig á hol,
En þori það ekki,
Frekar slekk ég á mér,
Aleinn á ný
"



[ Ný Batterí, Sigur Rós ]



Entravé par des fils barbelés dans ma bouche qui me font saigner...
(Je suis) Devenu une âme rouillée
Il n'y a plus de courant
Je veux me couper
Et me trancher jusqu'à en mourrir
Mais je n'ai pas le courage
Plutôt m'éteindre
Seul de nouveau


Jeudi 29 avril 2010 à 22:00

http://thil.cowblog.fr/images/vacpaques011.jpgLes aiguilles tournent sans cesse. Les secondes, les minutes, les heures s'égrainent...
Le printemps est enfin là. Combien de temps ai-je passé dans cette pièce sombre ? Je remonte lentement à la surface, timidement, comme si j'avais peur de l'extérieur. Soleil, lumière aveuglante mais au combien revitalisante. Je t'ai attendue, tellement attendue ...
La Soleil disparait et laisse place à la Lune, si belle et si gracieuse. Mais que suis-je dans ce monde de ténèbres ? Le noir m'oppresse, et mes terreurs d'enfant surgissent. Je les croyais balayées, effacées par la lumière. Mes peurs, mes doutes, mes regrets, m'envahissent et ravagent mes derniers éclats de joie. Comment pourrais-je dormir ? Les pensées sombres tourbillonnent en moi, et me laisse épuisée, le regard vide, les cheveux emmêlés et le tissu de mon oreiller noyé. Les tristesses s'entassent, et au petit matin, se font toutes petites dans un coin de mon esprit torturé.
Soleil réparateur, sourires enjoleurs et rires rassurants.
Crépuscule étouffant et nuit effrayante.
Comment cesser ce combat incessant ? Détruire ce que le ciel donne, regretter le Début, nier les sentiments extérieurs. Arriver à un point de non retour.
Ô combien il est si facile d'arriver à des conclusions funestes ! Et Toi, oui Toi, qui ne comprends pas pourquoi Il t'a abandonné ! Toi qui affirme que je ne peux te comprendre ! Sais Tu que je suis en train de me noyer comme Il s'est noyé ? Te rends Tu compte que Tu me détruis ?
Sans mes mots, sans Eux, sans ma peur de partir, c'est sur les plaines de lumière que tu retrouverais ton père disparu et ton amie détruite.



♪ *

[Epilogue, Apocalyptica]

Vendredi 9 avril 2010 à 21:01

Noir.
Un an a passé. Dans le ciel sans lune de la nuit d'août, des étoiles palpitent. Enfin les ténèbres s'estompent. Lueur. Des écharpes de brume s'étirent sur la forêt de Fontainebleau. Un grand soleil pourpre les dissipe bientôt. Tout étincelle maintenant de rosée. Les toiles d'araignées se transforment en barbares napperons de perles orange. Il va faire chaud.
Des petits êtres frémissent sous les ramures. Sur les herbes, parmi les fougères. Partout. Ils sont de toutes espèces et ils sont innombrables. La rosée, liqueur pure nettoie cette terre où va se jouer la plus étrange des av...

Avançons, vite.



[...]

Phéromone mémoire n°85
Thème : Chant évolutionnaire
Saliveuse :
Reine Chli-pou-ni


" Je suis la grande dérouteuse.
Je sors les individus de leur chemin habituel et cela les remplit d'effroi.
J'annonce les vérités bizarres et les futurs remplis de paradoxes.
Je suis une perversion du système, mais le système a besoin d'être perverti pour évoluer.
Nul ne parle comme moi avec timidité, maladresse et incertitude.
Nul n'a ma faiblesse infinie.
Nul n'a ma modestie génétique.
Car les sentiments remplacent mon intelligence.
Car je n'ai aucune connaissance ni aucun savoir qui m'alourdisse.
Seule l'intuition qui flotte dans l'air guide mes pas.
Et cette intuition, je ne sais d'où elle provient.
Et je ne veux pas l'apprendre. "




 
Bernard WERBER, Le jour des fourmis
(extraits)

♪ *

[Symphonie du Nouveau Monde, 4e Mvt - Dvorak]

Jeudi 18 mars 2010 à 21:23


http://thil.cowblog.fr/images/IMGP1382.jpg

Soleil revenant
Coccinelle dorée
Rires retentissants
M'as tu oubliée ?

Paroles échangées
Emotion ravivée
Souvenirs distincts
Peur du lendemain

Sourire faux
Douleur des mots
Regards croisés
Tristesse et regrets.
 


Mercredi 3 février 2010 à 21:27



Þú reyndir allt
Já, þúsundfalt
Upplifðir nóg
Komin með nóg
En það varst þú sem allt
Lést í hjarta mér
Og það varst þú sem andann aftur
Kveiktir inní mér


Ég fór, þú fórst

Þú rótar í tilfinningum
I hrærivél
Allt úti um allt
En það varst þú sem alltaf varst
Til staðar fyrir mann
Það varst þú sem aldrei dæmdir
Sannur vinur manns


Ég fór, þú fórst

Þú siglir á fljótum
Yfir á gömlum ára
Sem skítlekur
Þú syndir að landi
Ýtir frá öldugangi
Ekkert vinnur á
Þú flýtur á sjónum
Sefur á yfirborði
Ljós í þokunni

Tu as tout essayé
Oui, des milliers de fois
Assez expérimenté
Assez subit
Mais c'est toi
Qui a tout laissé dans mon coeur
Et c'est toi une fois encore
Qui a éveillé mon esprit


Je suis parti, tu es parti

Tu passes nos sentiments
Au mixeur
Tout est confus
Mais c'est toi qui a toujours été là
Pour moi
C'est toi qui n'as jamais jugé
Mon véritable ami


Je suis parti, tu es parti

Tu navigues sur les rivières
Dans une vieille barque
Qui fuit terriblement
Tu nages vers le rivage
Repousse les vagues
Mais en vain
Tu flottes sur la mer,
Dors à la surface
Une lumière à travers la brume


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