thil

Rêve ta vie en couleur ...

Lundi 14 juin 2010 à 21:59

Ecrit le 16 mai 2010



J'ai fait un rêve.

Sans bruit, lentement, les images ont défilé devant moi.
Mes yeux perdus dans le vague, je les ai avalées.
Mes mains posées sur mes joues glaciales.
Elles s'écartent lentement, la lumière du jour m'éblouit.
La lumière ? D'où vient-elle ?
Je pensais m'être endormie la nuit...
Le film se complète peu à peu, nuit après nuit.
Le rêve se prolonge et devient clair
Le brouillard qui m'enveloppe s'estompe
Quelque chose brille dans ma main
Mes genoux touchent le sol
Mes bras au dessus d'une baignoire vide
Et sur la peau blanche, quelque chose miroite :
Mon sang perle, écarlate.
Du sang, mon sang…
Je perds prise et m'écroule
Des larmes roulant sur mes joues
Je veux crier à l'aide mais je suis devenue muette.

Dans mon lit, j'ouvre les yeux
Mes mains tremblent tellement...
Mais plus je m'enfonce dans mes rêves
Plus le cauchemar semble réel
Et devient rassurant.

Alors une question m'envahit...


Le Passage est-il magnifique ?

*

[Adagio pour cordes - Samuel BARBER]

Jeudi 29 avril 2010 à 22:00

http://thil.cowblog.fr/images/vacpaques011.jpgLes aiguilles tournent sans cesse. Les secondes, les minutes, les heures s'égrainent...
Le printemps est enfin là. Combien de temps ai-je passé dans cette pièce sombre ? Je remonte lentement à la surface, timidement, comme si j'avais peur de l'extérieur. Soleil, lumière aveuglante mais au combien revitalisante. Je t'ai attendue, tellement attendue ...
La Soleil disparait et laisse place à la Lune, si belle et si gracieuse. Mais que suis-je dans ce monde de ténèbres ? Le noir m'oppresse, et mes terreurs d'enfant surgissent. Je les croyais balayées, effacées par la lumière. Mes peurs, mes doutes, mes regrets, m'envahissent et ravagent mes derniers éclats de joie. Comment pourrais-je dormir ? Les pensées sombres tourbillonnent en moi, et me laisse épuisée, le regard vide, les cheveux emmêlés et le tissu de mon oreiller noyé. Les tristesses s'entassent, et au petit matin, se font toutes petites dans un coin de mon esprit torturé.
Soleil réparateur, sourires enjoleurs et rires rassurants.
Crépuscule étouffant et nuit effrayante.
Comment cesser ce combat incessant ? Détruire ce que le ciel donne, regretter le Début, nier les sentiments extérieurs. Arriver à un point de non retour.
Ô combien il est si facile d'arriver à des conclusions funestes ! Et Toi, oui Toi, qui ne comprends pas pourquoi Il t'a abandonné ! Toi qui affirme que je ne peux te comprendre ! Sais Tu que je suis en train de me noyer comme Il s'est noyé ? Te rends Tu compte que Tu me détruis ?
Sans mes mots, sans Eux, sans ma peur de partir, c'est sur les plaines de lumière que tu retrouverais ton père disparu et ton amie détruite.



♪ *

[Epilogue, Apocalyptica]

Mercredi 3 février 2010 à 21:27



Þú reyndir allt
Já, þúsundfalt
Upplifðir nóg
Komin með nóg
En það varst þú sem allt
Lést í hjarta mér
Og það varst þú sem andann aftur
Kveiktir inní mér


Ég fór, þú fórst

Þú rótar í tilfinningum
I hrærivél
Allt úti um allt
En það varst þú sem alltaf varst
Til staðar fyrir mann
Það varst þú sem aldrei dæmdir
Sannur vinur manns


Ég fór, þú fórst

Þú siglir á fljótum
Yfir á gömlum ára
Sem skítlekur
Þú syndir að landi
Ýtir frá öldugangi
Ekkert vinnur á
Þú flýtur á sjónum
Sefur á yfirborði
Ljós í þokunni

Tu as tout essayé
Oui, des milliers de fois
Assez expérimenté
Assez subit
Mais c'est toi
Qui a tout laissé dans mon coeur
Et c'est toi une fois encore
Qui a éveillé mon esprit


Je suis parti, tu es parti

Tu passes nos sentiments
Au mixeur
Tout est confus
Mais c'est toi qui a toujours été là
Pour moi
C'est toi qui n'as jamais jugé
Mon véritable ami


Je suis parti, tu es parti

Tu navigues sur les rivières
Dans une vieille barque
Qui fuit terriblement
Tu nages vers le rivage
Repousse les vagues
Mais en vain
Tu flottes sur la mer,
Dors à la surface
Une lumière à travers la brume


Dimanche 13 décembre 2009 à 12:08


Un an.


Le temps passe
Les ponts sont coupés
Il n'y a plus aucun mot échangé
Mais pourtant
Je partage ta peine
Je pense à lui
Je pense à toi
Car rien ne s'efface de ma mémoire.




Lundi 2 novembre 2009 à 21:33



Entre rage et désespoir mon coeur balance
Le goût amer de la trahison
Le poids des souffrances
La douleur palpitant dans mes veines
Chaque fois que sa route croise la mienne
Je ne sais plus où je suis
Mon être s'est fait prisonnier
Mon âme réclame sa libération
Dans cette cage si sombre
Où les ténèbres m'envahissent
Blessure inguérissable
Poids insupportable des souvenirs
Mon esprit se torture
Pour y échapper
Fuite vers le Néant
Vers un futur inexistant
L'instinct de survie est impuissant

Lorsqu'on se noit dans son propre sang

[ Je saigne encore - KYO ]

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